• Recherches de M1

    Recherches de M1

  • Lectures et questionnements

     

    Ca fait quelques temps que je ne suis pas venue poster ici, c’est bien dommage vu que ce blog a vocation à m’aider dans mes recherches. 

     

    Mon mémoire avance, mais plutôt doucement. C’est un travail hautement stressant car devant l’immensité du travail à accomplir, je peine à me satisfaire de ce que je fais. Chaque tâche accomplie ouvre une multitudes d’autres tâches, c’est un chemin sans fin. Mais des pistes se dessinent dans ma tête (enfin) et je suis au moins certaine d’une chose : mon sujet me plaît.

     

    J’ai du rendre ce qu’on appelle un « rapport d’étapes » à ma directrice de mémoire en début janvier. Il s’agit d’un écrit de 5/6 pages regroupant les grandes lignes du sujet et de ce qu’on entreprend de réaliser. J’ai donc tenté de présenter au mieux mon sujet, justifier mon approche, faire un état de l’art (non exhaustif) pour comprendre sur quelle bibliographie scientifique (ou non) je me penche, définir ma méthode et ma problématique, un plan provisoire etc. Tout ça est bien abstrait mais me permet de me familiariser avec l’exercice de la rédaction. J’ai du respecter des normes typographiques, maîtriser les styles, les retours à la ligne, espaces insécables, notes de bas de page, bibliographie indicative etc.

     

    Je n’ai à ce jour pas eu de retour de ma professeur mais une connaissance à moi, professeur de géographie en prépa, m’a donné quelques critiques et apports. Elle m’a permis de préciser des éléments et de voir les incohérences qu’il pouvait y avoir dans mon propos.

     

    Désormais, je dois rattraper mon retard dans la lecture. Sur une cinquantaine de références, je n’en avais parcouru ou lu que 14. Depuis une semaine je me penche vraiment sur cela, j’ai fini de lire les références sur la guerre froide et sur l’histoire militaire, mais je dois maintenant prendre quelques notes pour avoir des références précises. Pour ce qui est de la guerre de Corée, j’ai loin d’avoir fait le tour, mais j’ai lu des articles et chapitres très intéressants et qui me permettent de comprendre un peu mieux le contexte dans lequel se pose ma source. Finalement, je me suis procurée des ouvrages majeurs sur le bataillon français de l’ONU, qui sont riches d’informations sur l’organisation de ce bataillon, l’esprit de corps qui y régnait et tout un tas d’indications sur un vocabulaire propre à ce groupe qui est parfois difficile à comprendre. Je suis maintenant à environ 25 références consultées, ce qui me rassure un peu face à la charge de travail qui m’attend ces mois prochains. Sans cette bibliographie, mon travail ne serait que peu scientifique et trop descriptif. 

     

    En parallèle, je travaille à froid sur le journal qui constitue ma source principale. Je le lis, le décortique, m’interroge sur l’utilité d’écrire telle ou telle chose, sur la manière de l’écrire ou de l’illustrer. J’ai créé une chronologie des batailles auxquelles le bataillon a participé pour comprendre le lien entre la publication du numéro et une bataille antérieure qui a pu motiver à écrire tel ou tel article, sur tel ou tel sujet, à rire sur tel ou tel thème. 

     

    J’espère que cette fin janvier et le mois de février seront productifs pour mon mémoire. D’ici là, il me faudra avoir fait un large tour de ma bibliographie et avoir un certain nombre de citations toutes prêtes pour les ouvrages que je possède. Concernant ma source, j’espère que j’aurais terminé de lire au moins tous les numéros, et de classer les thèmes et articles par numéro (pour les comparer). Finalement, ma directrice attend un plan il me semble dans la fin février/ début mars et je dois creuser à ce niveau là pour préciser mon approche et le déroulé de ma pensée.

     

    Mon sujet lui-même est susceptible de changer d’intitulé, car celui que je possède me semble un peu trop vague. Mais bon, c’est ainsi, il faut se corriger sans cesse pour tenter d’atteindre la perfection !

     

     

     

     

     

     


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    Le commencement ...

     

    Bon je triche un peu sur le titre car ça fait 4 mois que j’ai commencé le master, et en plus cela fait environ 9 mois qu’on me demande de réfléchir à un sujet de recherche. Mais la vérité c’est que on ne se plonge pas dedans avant d’y être véritablement confronté, surtout quand on débute dans la recherche.

     

    J'ai choisi comme directrice de mémoire (un professeur qui doit te suivre tout au long de ton mémoire, à la fois t'aiguiller et te dire ce qui va pas) une spécialiste de la Guerre Froide. Ah oui parce que je précise que je suis contemporanéiste, ça veut dire que je me spécialise sur l'époque contemporaine ( 1848 à nos jours). J'ai beaucoup d'affection pour l'histoire antique ou encore moderne, mais je suis plus à l'aise sur l'histoire contemporaine suite à mes années de prépa. Au départ mon sujet portait sur les politiques d'espionnage des fonctionnaires sous Truman durant la période du maccarthysme aux Etats-Unis. Mais assez vite le sujet ne m'a pas intéressée plus que ça ... et surtout, je n'avais pas les sources nécessaires.

     

    Oui, les sources sont au coeur du Master recherche en histoire. Comme nous ne faisons ni expérience, ni analyse de romans, ou encore étude de cas de droit, il nous faut baser notre propos sur des documents historiques. Et ces documents, on les appelle des archives ! Ca va du manuscrit datant de l'époque médiévale entreposé aux archives nationales, jusqu'à des photographies entreposées dans un grenier, ou encore des tweets de 2012. Mais le tout est de trouver la source, l'identifier, et surtout se demander si elle va nous servir et si on peut l'exploiter, si elle possède en elle-même des données ou si c'est nous qui fantasmons sur sa valeur dans notre recherche.

     

    J'ai très vite changé de sujet (notamment à la lecture de l'ouvrage d'Umberto Eco Comment écrire sa thèse). Il m'a éclairée sur ce que devait véritablement être la recherche : un plaisir. Un voyage, une enquête et quelque chose qui ne nous saoule pas quand on y pense. Alors oui c'est dur, c'est long, ça demande du travail et on y voit pas le bout. Mais il faut que ça nous stimule quand même pas mal.

     

    Du coup, j'ai pensé à ce que j'aimais. Ca recoupe plusieurs choses : mon copain, ma famille, la nourriture, le sport, la Corée... Wait, on tient un truc. Je suis certes une meuf lambda qui s'intéresse à la culture coréenne par la langue, les dramas et la musique, mais je suis aussi apprentie historienne alors pourquoi pas mettre cela à mon avantage ! J'ai donc fouillé, et j'ai décidé de me spécialiser sur la Guerre de Corée, comme ça ça reste dans l'époque de Guerre Froide (au début) et en plus je pouvais y parler de la France car des volontaires français ont combattu au sein des forces de l'ONU là-bas.

     

    Bon je vais vous épargner tous les allers et retours que j'ai fait depuis, mais finalement j'ai trouvé des sources privées assez sympa, dont un journal de combattants français qui était réalisé sur place. J'ai pu me procurer 18 numéros (en scans surtout) et ça me permet d'analyser la hiérarchie militaire, le conflit du point de vue français, mais aussi faire de l'histoire sociale et de l'histoire des représentations. Donc on en arrive à mon sujet provisoire, qui s'attache à la place des représentations sur le discours militaire et le quotidien des soldats au sein de cette presse combattante française dans la Guerre de Corée (1950-1953).

     

     

    Voilà je vais m'arrêter là sinon on a pas fini, mais l'objectif des prochains billets sera de vous faire part de mon avancée dans mes lectures et recherches, et de la manière dont je m'organise pour travailler !

     


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